Il y a mille et une façons de faire du storytelling. Pourtant au-delà des récits et des histoires, « les milles et une nuits » est le reflet parfait de ce que le storytelling doit être.
Le Sultan Shahryar décide de faire exécuter son épouse en représailles de son infidélité. Il continue en faisant exécuter toutes ses épouses le lendemain de son mariage avec elles. L’une d’entre elles, Shéhérazade la fille du Vizir, le prend pour époux et commence à lui raconter une histoire dans laquelle la suite toujours remise au lendemain pour le tenir en haleine. Après mille et une nuits il se refuse enfin à l’exécuter.
Une belle Histoire n’est pas forcément du Storytelling
C’est peut-être une belle histoire, mais une belle histoire n’est pas forcément du storytelling. Pourtant ici nous sommes dans une démarche de storytelling stratégique. Shéhérazade utilise une histoire pour répondre à une problématique : ne pas se faire exécuter ! Son histoire est une stratégie.
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Votre Storytelling doit répondre à une problématique
Vous l’aurez deviné le storytelling c’est d’abord de la stratégie. Une action dédiée à la problématique de votre société ou de votre marque.
Aussi belle soit votre histoire, si elle ne répond pas à votre problématique ou à votre objectif, elle ne vous sert qu’à prendre la parole pour faire du bruit. Quel dommage ! Nous valons tous mieux que cela. Nous avons tous une histoire qui peut nous aider à nous faire entendre et nous faire comprendre en « réparant » les éléments freins à notre succès, tout en capitalisant sur les éléments moteurs.
Cependant le storytelling est encore plus ancien… Le storytelling c’est de l’électricité !
Storytelling et neurosciences
Voici ce que les neurosciences nous apprennent de ce courant électrique :
Notre cerveau est programmé pour les histoires. Depuis la nuit des temps les histoires permettent la transmission du savoir, de l’appartenance, de la motivation, ou encore des opportunités de chasse…
Elles font s’illuminer notre cerveau en créant de l’électricité au travers des connexions établies. Comme une attente ou un réflexe primaire. C’est donc ancestral, voir même préhistorique !
Votre communication génère des émotions quand elle raconte UNE et LA bonne histoire. Ces émotions libèrent de l’ocytocine et notre cerveau brille…
Le premier pas du storytelling est donc physiologique…
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